La esposa del activista saharaui Naama Asfari, retenida en el aeropuerto

Claude es la esposa de Naama Asfari, activista saharaui por la autodeterminación de su tierra y por la defensa de los derechos humanos. Él está condenado a 30 años de prisión en un juicio militar farsa –llamado de Gdeim Izik porque lo idearon a raíz del desmantelamiento del campamento de Gdeim Izik- juicio que se ha anulado y se ha reabierto el 25 de diciembre de 2016. Con él están otros 20 activistas saharauis encarcelados en una cárcel marroquí desde hace 6 años y condenados a penas que van de 20 años a cadena perpetua.

A Claude le ha sido impedida la entrada a Marruecos para visitar a su marido. Ahora lo vuelve a intentar, sin éxito. Que su mujer y sus abogados puedan visitarle es un derecho elemental de Naama Asfari, de nuevo pisoteado por las autoridades marroquíes.

A saber que Naama recurrió ante el Tribunal contra la Tortura por las torturas que le infligieron en la cárceles marroquíes, y recibió una sentencia a su favor.

Claude está decidida a quedarse en el aeropuerto hasta que se le restituya su derecho de visita. En el momento en que organizan un juicio “transparente” deben cargar con sus responsabilidades.

Comunicado en francés de la periodista Rosa Moussaoui

À l’instant Claude Mangin Asfari, épouse d’Ennaâma Asfari, un militant sahraoui injustement condamné par un tribunal militaire à trente ans de prison en 2010, est actuellement bloquée par les autorités marocaines à l’aéroport de Casablanca. Venue rendre visite à son mari, cette professeure d’histoire-géographie avait déjà été expulsée arbitrairement en octobre. Ennaâma Asfari, arrêté dans le cadre du démantèlement du camp de Gdeim Izik en 2010, a porté plainte pour torture auprès de la justice française et du Comité de l’ONU contre la torture, qui a condamné le Maroc dans cette affaire. Après de nombreuses grèves de la faim, Ennaâma Asfari et vingt codétenus ont vu leurs conditions de détention se durcir. Le 27 juillet dernier, la cour de cassation a annulé la condamnation du tribunal militaire à l’encontre de ces militants. Un procès en appel s’est ouvert le 25 décembre dernier. Plusieurs fois reporté, il doit se poursuivre le 12 mars. Que son épouse française et ses avocats puissent lui rendre visite est un droit élémentaire d’Ennaâma Asfari, encore une fois bafoué par les autorités marocaines.

A diffuser. Je suis déterminée à rester à l’aéroport jusqu’à récupération de mon droit de visite. À l’heure où ils organisent un procès « transparent », ils doivent prendre leurs responsabilités.